Nathalie M.
1/5
Suite à une visite que mon épouse a faite par hasard au mois de novembre, voulant accompagnée sa sœur désireuse d'adopter un chien, elle a eu un coup de cœur pour une chienne nommée "Maya" ( malinois croisé pointer). Après trois visites, dont deux avec promenade de la chienne, elle désire l'adopter. Un rendez-vous était prévu avec la présidente pour l'adoption, celui-ci n'a jamais était honoré. Elle essuie alors un refus sous prétexte que nous habitons trop loin (région de Nîmes) et que nos deux chiennes en notre possession n'avaient pas pu faire connaissance avec "Maya". Sachant cela, je propose à mon épouse de faire le trajet dans le week-end, avec nos deux chiennes. Mais elle essuie de nouveau un refus car nous habitons trop loin pour le suivi de la chienne, et qu'eux seuls, sont aptes à pouvoir juger de la situation environnemental de l'animal.
Malgré les arguments avancés par mon épouse de contacter notre vétérinaire, qui suit nos animaux depuis des années, le fait également de l'existence d'un refuge dans le village voisin, qui est tenu par des gens tout aussi compétents et qui pourraient assurer les contrôles, rien à faire!. Eux seuls sont capables
d'assurer le suivi de "leurs" animaux...cela prouve la confiance qu'ils ont dans les autres professionnels du monde animal et leur grande suffisance, ils ont le monopole de la capacité de juger!
Devant remonter au Havre un mois plus tard pour les fêtes, je propose à mon épouse de tenter de nouveau notre chance pour adopter "Maya" en nous présentant avec nos deux chiennes pour faire connaissance. Une bénévole particulièrement sympathique nous accompagne lors de la promenade. Voyant "Maya" pour la première fois, je tombe moi-même sous le charme, n'ayant jamais eu de doute en l'instinct de mon épouse. La promenade se passe au-delà de nos espérances, même la bénévole est plus qu'heureusement surprise. De retour au refuge, après le compte rendu de la bénévole, l'adoption est quasiment acquise à notre grande surprise. Mais catastrophe, c'est là que nous apprenons qu'il y a méprise sur les personnes car...la chienne était déjà, soi-disant, réservée (aucune mention à ce sujet sur le site) par des gens habitant Paris. Alors que nous, nous étions prêt à partir avec la chienne, les gens de Paris l'ont réservé sans délai pour récupérer l'animal. Cela me semble étrange pour des gens qui sont censés considérer avant tout le bien-être animal. Car chaque jour passé dans un refuge est un jour de trop pour un animal. Là on nous rétorque une fois de plus l'éloignement. Il est vrai que Paris est plus proche du Havre que Nîmes, mais bien loin de la région havraise. Eux, qui soi-disant, privilégie la proximité, bonjour l'incohérence!.
Nous décidons donc avec mon épouse, aujourd'hui jeudi 26 décembre, de nous rendre de nouveau a la SHPA pour discuter de la situation et en espérant avoir des nouvelles de "Maya" si son adoption échouait. Car cette chienne nous tient vraiment à cœur. Aucun dialogue, aucune discussion possible avec l'éducatrice présente. Un mépris et une impolitesse complète. Cette personne en plus d'avoir suivi une formation d'éducatrice canine aurait dû suivre une formation d'éducation sur le vivre ensemble et de respect des autres. Je plains les bénévoles de bonne volonté qui ont certain de leur encadrant aussi méprisant, hautain et pas intéressé par le bien être des animaux placés sous leur responsabilité. Je ne comprends pas à notre époque, avec tous les moyens qui existent, qu'on nous avance comme refus un argument aussi bidon que la distance. Je ne comprends pas qu'ils s'imaginent être les seuls aptes à juger du bien être de leurs animaux. Et enfin je ne comprends pas qu'un refuge censés accueillir du public, reçoit aussi mal les gens. Je donne donc un avis extrêmement négatif sur la société havraise de protection des animaux. Pour information aux futurs acquéreurs sur l'honnêteté de la SHPA, dernièrement un malinois appelé " Uzy " a été adopté près de la frontière espagnole, et on nous a refusé, à nous, l'adoption de "Maya" à cause de la distance! A fuir!.